Hervé Le Tellier, né en 1957, a commencé à publier en 1991, mais c’est en 2020 que ce distingué membre de l’Oulipo (Ouvroir de Littérature potentielle, qu’il préside depuis 2019) s’est fait connaître du (très) grand public. Il a alors remporté le prix Goncourt pour « l’Anomalie » (Gallimard), son huitième roman – et le deuxième Goncourt le plus vendu de l’histoire derrière « l’Amant » de Marguerite Duras (Minuit, 1984). Quatre ans après ce texte foisonnant en diable, flirtant avec le thriller, l’anticipation et la science-fiction, il revient avec un livre qui ne pourrait guère être plus différent : « le Nom sur le mur » (Gallimard) est une enquête, tout en sobriété, sur un résistant, André Chaix, mort à 20 ans, une réflexion sur l’histoire et les idéaux et l’engagement.