Pionnière de l’autofiction, amie de Beauvoir et proche de Camus, Sartre et Genet, Violette Leduc est morte en 1972, à 65 ans, laissant une œuvre qui se distingue par son écriture sans fard, lyrique et sensuelle. D’elle, les lecteurs connaissent surtout « la Bâtarde », roman autobiographique paru en 1964, mais aussi « Thérèse et Isabelle », chef-d’œuvre d’amour lesbien paru dans une version censurée en 1966. Publié en 1955, « Ravages », qui chante également la passion physique entre Thérèse et Isabelle, a, quant à lui, été amputé de près de cent cinquante pages. Le texte vient d’être réédité par Gallimard, à « l’Imaginaire », dans une « version rassemblée », « la plus fidèle possible aux volontés de l’autrice ». Pour en parler, seront présentes Margot Gallimard, directrice de « l’Imaginaire », et les deux préfacières du livre, la philosophe Camille Froidevaux-Metterie, autrice de « Un corps à soi » (Seuil), et Mathilde Forget, autrice de « A la demande d’un tiers » et « De mon plein gré » (Grasset).
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